Le Résumé
Il y en a beaucoup d’angles desquels on peut examiner le concept du féminisme; mais trop souvent, on le considéré comme un mouvement flexible, constitué d’une vaste gamme d’idéologies, avec des perspective et des approches similaire et différentes, Busari (279). C’est cette incapacité d’arriver à un consensus d’opinion concernant le féminisme qu’est un des problèmes qui limitent l’acceptation du concept en Afrique. Ce travail, qui propose d’explorer les progrès du concept du féminisme en Afrique à partir des ouvrages littéraires; fait une étude sur l’évolution de l’image de la femme africaine dans une société africaine qui se développe rapidement vers la modernité, telle que présentée dans Une si longue lettre de Mariama Bâ. Le travail, en considérant des perspectives des femmes africaines, essaie de donner des indices et des idées sur, la peinture de la nouvelle image de la femme africaine du vingt-et-unième siècle. En effet le travail tente s’analyser des personnages principaux dans le roman en question pour montrer les images différents de la femme africaine. Le travail a dévoilé la dichotomie patriarcale entre la modernité et la tradition a travers les personnages menant à une nouvelle image de la femme africaine.
Chapitre 1
1.1 Idée générale de la théorie du féminisme
Le problème majeur du féminisme a été l’incapacité d’arriver à un consensus d’opinion cernant le féminisme, Busari (280). Ca c’est parce que sa définition change selon l’époque et la société avec les complexités des cultures, religions, les convictions individuels et politiques, et autres. Comme on peut le dire de plusieurs groupes, il existe de nombreuses variantes du féminisme; donc, on n’exagère pas si on dit qu’il y a tant de définitions du féminisme qu’il y a des féministes (280).
Comme Susan Arndt souligne dans son œuvre The Dynamics of African Feminism Defining and Classifying African Feminist Literatures, nous pouvons supposer que tous les types de féminisme en Afrique ont une fondation commune. Alors, Arndt définit le féminisme comme suite “Feminism is a worldview and way of life of women and men who, as individuals, groups, and/or organizations, actively oppose existing gender relationships based on discriminating hierarchies and ratings; Feminists not only recognize the mechanisms of oppression, they also aim at overcoming them” (71).
Pour Onyemelukwe et Bartholoew, le concept féminisme a deux sens fondamentaux:
En premier lieu, le féminisme est un courant politique occidentale, un mouvement revendicatif pour la reconnaissance ou l’extension des droits de la femme dans la société y inclus l’égalité de l’homme et de la femme sur le plan aussi bien social que politique et économique. Deuxièmement, le féminisme est une idéologie appelant ainsi la lutte des femmes depuis l’existence de l’oppression patriarcale (6).
Expliquant le concept, Chimamanda Adichie considère un feministe comme “any man or woman who says, ‘yes, there is a problem with gender as it today and we must fix it, we must do better”
(48). Donc, on peut voir le féminisme aussi comme un ensemble des idées politiques, philosophiques et sociales cherchant à promouvoir le droit des femmes et leurs intérêts dans la société.
Comme tout mouvement social, le mouvement féministe est traversé par différents courants de pensée, à savoir: le féminisme libéral égalitaire/féminisme modéré, le féminisme de tradition marxiste, le féminisme radical, le womanisme, le ecofeminisme, le féminisme postmoderne, Le féminisme africain et les autres; et chacun de ces courants a sa façon de penser, Tong (128). Ces courants cherchent à comprendre pourquoi et comment les femmes occupent une position subordonnée dans la société, comment les décrire et les inventorier ? Les idées étant des représentations humaines de la réalité sociale, l’opération qui consiste à tenter de les classer ne peut être qu’une tentative plus ou moins arbitraire d’interprétation de ces idées. Pour ce travail, nous portons notre attention particulière sur les aspects du féminisme africain.
1.2 Le féminisme africain
Le feminism africain est simplement “the Africanization of the concept feminism” Ogundokun
(247). A sa part, Philomena Steady decrit le féminisme africain ainsi:
African feminism recognizes a common struggle with African men for the removal of the Yoke of foreign domination and european/american exploitation. It is not antagonistic to men but challenges them to be aware of certain salient aspects of women subjugation which differ from the generalized oppression of all African people (104).
Dans Ngambika cité par Ogundokun Adeyemi Sirikun, Davies and Graves; ils insistent que: “A genuine African feminism should recognize a common struggle with African men for the removal of the yokes of foreign denomination and European/American exploitation” (247). Ce
courant que Robert Bourgoing a présenté dans sa première publication L’Afrique invente son féminisme examine le point de vue de la plupart des féministes africains, qui croient qu’on doit garder les valeurs et mœurs des africains tout en embrassant la civilisation occidentale. Dans cette publication, Bourgoing cite Sira Diop, féministe malienne, présidente pendant plus de vingt ans de l’Union nationale des femmes du Mali qui dit :
Si être féministe c’est lutter pour les droits des femmes, oui, je suis féministe. Mais le féminisme africain n’a rien à voir avec le féminisme occidental. Nous n’essayons pas d’imiter les européennes ou les américaines. Nous, nous ne brulons pas nos soutiens-gorge. Ce n’est pas en brandissant des machettes que nous allons changer les choses. Nous ne revendiquons même pas l’égalité des droits avec les hommes. Tout ce que nous voulons, c’est plus de droits et un peu de temps libre. (p.1)
Le féminisme africain est une idéologie qui fait la promotion des complémentarités entre les femmes et les hommes africains(e) et entre les traditions africaines et la modernité occidentale. Les féministes africains croient qu’ils n’ont rien à voir avec le féminisme occidental car ils n’opposent pas les hommes, mais elles leur soutiennent. Elles ne brûlent pas leurs soutiens- gorge, elles sont fières d’être « mères ». Elles ne sont pas en guerre avec les hommes, elles travaillent en association avec eux. Elles ne revendiquent pas l’égalité des droits avec les hommes, d’être « femme » est suffisant pour eux. Tout ceux qu’elles demandent est qu’on élève toutes exigences culturelles qui leur limitent à la cuisine ou au foyer. C’est pourquoi dans son œuvre TheDynamicsOf African Feminism cité par Malin Haaker, Susan Arndt maintient que le féminisme en Afrique n’est qu’un modèle théorique ; e n Afrique, le féminisme moderne est complexe et il a beaucoup de manifestations et d’expressions qui le rendent impossible de se référer à un seul « féminisme africain »en ce qui concerne la diversité ethnique, culturelle, sociale,
économique, politique et religieuse de l’Afrique; mais il existe de nombreuses variétés de féminisme en Afrique qui existent aussi en dehors de l’Afrique.
Cette idée se trouve chez Ramatoulaye et Aissatou dans Une si longue lettre de Bâ. Comme dit Ramatoulaye :
Aissatou, je n’oublierai jamais la femme blanche qui, la première, a voulu pour nous un destin « hors du commun » (. . . .) nous sortir de l’enlisement des traditions, superstitions et mœurs; nous faire apprécier de multiples civilisations sans reniement de la nôtre; élever notre vision du monde, cultiver notre personnalité, renforcer nos qualités, mater nos défauts; faire fructifier en nous les valeurs de la moral universelle (27-28).
Cependant, l’écriture féminine d’expression française en Afrique a émergé dans les années soixante-dix quand les femmes africaines ont commencé à mettre en question leurs propres conditions d’existence dans la société de l’Afrique civilisée, car, dans la société traditionnelle africaine, les femmes avaient et savaient leurs propres places et savaient les exprimer sous diverses formes.
Le féminisme en Afrique a souvent été soumis à une critique en ce qui concerne la question de l’absencedepouvoirdesfemmes et lemanquedecritique sur la domination des hommes dans la vie socio économique et politique de la société. Jusqu’aux années soixante-dix, les premiers écrits produitspar les femmesétaientplutôtautobiographiquesettournaientautourdelavie quotidienne. La plupart des romans écrits par les femmes à l’époque montrent, entres autres, l’importance de la famille.
Vers les années quatre-vingt, les écrits des femmes africaines ont changé d’orientation et ont dépassé les thèmes de leur marginalisation par la tradition et le colonialisme, pour aborder d’autres thèmes. Les écrivains abordent aujord’hui les thèmes qui les préoccupent tels que la maternité, le mariage, les relations mère-enfant, l’éducation de la femme, la lutte pour l’équité, la femme au travail, l’indépendance économique et les stratégies féminines pour la résistance à toutes formes d’oppressions. Comme l’a observé Arndt « Aujourd’hui, les écrivains d’Afrique s’intéressent aux problèmes sociaux, politiques et économiques, elles revendiquent un changement social et leurs œuvres deviennent une aide pour transformer la réalité dans laquelle elles vivent » (71).
Au début de la littérature africaine, dans le paysage littéraire, le portrait de la femme était pauvrement esquissé parce que les hommes de plume étaient plus préoccupés par les grandes questions politiques et philosophiques pour se laisser distraire par des sujets domestiques et des personnages secondaires (les femmes). Tel est le cas des œuvres telles que Les Bouts de bois de Dieu ou L’Aventure ambiguë publiés en 1960. II faudra donc attendre près de vingt ans pour voir apparaître sur la scène littéraire francophone les premières écrivaines notamment les Sénégalaises, comme Naffissatou Diallo avec De Tilene au plateau, Mariama Bâ avec Une si longue lettre et Aminata Sow Fall avec La Grève des Battus. Les choses ont depuis bien changé, puisque nait en Afrique une écriture féministe, moyen par lequel les femmes prennent la plume pour affirmer et faire reconnaitre leurs droits pour démontrer leur accès à la parole et pour revendiquer leur pourvoir de décision. S’estimant victimes du sexisme, de l’arrogante domination masculine, elles sont à la pointe du combat pour l’émancipation.
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LA NOUVELLE IMAGE DE LA FEMME AFRICAINE: ETUDE D’UNE SI LONGUE LETTRE DE MARIAMA BÂ.>
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